
Un touriste se rafraîchit dans la fontaine du Trocadéro à côté de la Tour Eiffel alors qu'une vague de chaleur précoce frappe Paris
Les vagues de chaleur qui frappent l'Europe occidentale et l'Europe du Sud pourraient coûter 0,5 point de produit intérieur brut (PIB) au continent et 0,3 point à la France, selon une étude d'Allianz Trade publiée mardi.
"Pour mettre cela en perspective, une journée de chaleur extrême (supérieure à 32°C) équivaut à une demi-journée de grève", estiment les experts d'Allianz Trade, filiale spécialisée dans l'assurance-crédit entreprises d'Allianz.
En se basant sur deux articles académiques analysant les conséquences sur la productivité et sur la production d'une journée de chaleur extrême, les experts d'Allianz Trade ont effectué "un premier calcul simple" des conséquences sur le PIB du nombre de jours où les températures devraient dépasser les 32°C, selon les prévisions, entre le 1er mai et le 14 juillet.
"Globalement, en utilisant les poids du PIB mondial, la canicule se traduit par une réduction de 0,5 point de pourcentage de la croissance du PIB de l'Europe pour 2025, et d'environ 0,6 point de pourcentage au niveau mondial, soulignant le fardeau croissant du risque climatique physique", rapporte Allianz Trade.
La Chine, l'Espagne, l'Italie et la Grèce pourraient subir une perte de PIB de près d'un point de pourcentage en raison de la vague de chaleur actuelle, détaillent les experts d'Allianz Trade, contre 0,6 point pour les États-Unis, 0,3 point pour la France et seulement 0,1 point pour l'Allemagne.
(Rédigé par Bertrand De Meyer, édité par Blandine Hénault)
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