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"La censure a coûté 12 milliards d'euros!" : Amélie de Montchalin s'en prend une nouvelle fois à la stratégie du "grand bazar" des oppositions
information fournie par Boursorama avec Media Services 23/06/2025 à 14:29

Evoquant la "tétanie" économique ayant résulté de la censure du gouvernement Barnier, la ministre des Comptes publics a écorché des formations politiques qu'elle juge "déconnectées de ce qu'attendent les Français".

Amelie de Montchalin, à l'Assemblée nationale, le 28 mai 2025 ( AFP / THIBAUD MORITZ )

Amelie de Montchalin, à l'Assemblée nationale, le 28 mai 2025 ( AFP / THIBAUD MORITZ )

"Je vise tous ceux qui pensent que c'est un projet que de brandir la menace de la censure tous les matins". Amélie de Montchalin a adressé une nouvelle pique à plusieurs camps de l'opposition, déplorant une stratégie du "bordel permanent" dont les conséquences se chiffrent selon elle en milliards d'euros.

Interrogée sur la stratégie du gouvernement pour éviter de nouveaux épisodes de paralysie, notamment sur le Budget, la locataire de Bercy a dit la volonté de "bâtir le compromis politique" avec l'ensemble des parlementaires, tout en égratignant les partisans des motions de censure à répétition. "Quand j'entends Marine Tondelier s'amuser en disant 'On a censuré 6 ou 7 fois le gouvernement, on va continuer', quand j'entends Jean-Luc Mélenchon vouloir censurer pour tout bloquer et que de ce chaos naisse son projet (...), je pense qu'il sont totalement déconnectés de ce qu'attendent les Français", a lancé Amélie de Montchalin, dimanche 22 juin.

"Brandir la menace de la censure tous les matins"

"Ce que je dis, c'est que la censure, elle a coûté 12 milliards, qu'on a jetés par les fenêtres parce qu'on a perdu la croissance, qu'on a pas eu le budget, que les agriculteurs, entrepreneurs, étaient en tétanie dans cette peur du chaos qui était réelle", a t-elle affirmé, reprenant un chiffre déjà avancé en janvier dernier, et disant viser "tous ceux qui pensent que c'est un projet que de brandir la menace de la censure tous les matins et dire 'Ca va tomber, ça va tomber'".

A l'antenne du Grand Jury RTL/Le Figaro/ Public Sénat/M6 , la ministre a ainsi annoncé juin que tous les groupes politiques seraient reçus à Bercy avant le 11 juillet qui marque la fin de la session parlementaire après laquelle François Bayrou doit présenter son plan pour le prochain budget.

Alors que le gouvernement doit trouver 40 milliards d'euros d'économies qui n'ont pas encore été détaillées et pour lesquelles chaque ministère devra réduire son budget, la ministre a admis qu'il y avait eu "des discussions difficiles". "Mais ce qui aujourd'hui est en train d'être construit par ce gouvernement est à la fois responsable et crédible", a-t-elle assuré.

21 commentaires

  • 18:07

    c'est toujours moins que les 1 000 milliards de dettes de nono lemaire !


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