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La banque centrale russe baisse légèrement son taux directeur, à 20%
information fournie par Boursorama avec AFP 06/06/2025 à 13:46

Un piéton passe devant le siège de la Banque centrale russe à Moscou le 7 juin 2024.  ( AFP / NATALIA KOLESNIKOVA )

Un piéton passe devant le siège de la Banque centrale russe à Moscou le 7 juin 2024. ( AFP / NATALIA KOLESNIKOVA )

La Banque centrale de Russie (BCR) a réduit vendredi son taux directeur à 20%, en légère baisse par rapport à son précèdent taux de 21% qui était son plus haut niveau depuis deux décennies, et a assuré reprendre sous contrôle une inflation galopante depuis des mois.

"Les pressions inflationnistes actuelles (...) continuent de décliner", a indiqué la BCR dans un communiqué. "L'économie russe revient progressivement à un rythme de croissance équilibré", a-t-elle ajouté.

Il s'agit de la première baisse du taux directeur de la BCR depuis septembre 2022.

Les prix augmentent rapidement dans l'ensemble de l'économie russe depuis des mois, alimentés par les dépenses militaires massives pour mener le conflit en Ukraine et par de graves pénuries de main-d'œuvre.

Les taux d'intérêt exorbitants ont également durement touché les entreprises, certains des plus grands chefs d'entreprises du pays faisant pression sur la banque centrale pour qu'elle assouplisse sa politique monétaire.

Selon la BCR, au 2 juin, l'inflation avait ralenti à 9,8% sur un an, mais elle est toujours loin de l'objectif de 4% fixé par les autorités.

"La politique monétaire restera stricte pendant une longue période", a prévenu vendredi la BCR.

En dépit des fortes sanctions occidentales la visant, la Russie a affiché une forte croissance économique en 2024, principalement grâce aux dépenses massives de l'État en matière de défense, qui devraient encore augmenter de près de 30% en 2025.

Les économistes ont toutefois averti que cette croissance tirée par l'industrie de la défense ne reflétait pas une réelle augmentation de la productivité.

Les hausses de taux d'intérêt pourraient également ne pas être un outil efficace pour faire baisser l'inflation, car une grande partie des dépenses est gérée par l'État, qui est moins réactif à l'augmentation des coûts d'emprunt, selon les analystes.

11 commentaires

  • 06 juin 16:33

    Nos sanctions sont un peu comme des barrieres inversées qui protegent les acteurs russes de la concurrence occidentale .. ils ont pu pris des places de marché avec le soutien de l etat russe et pour le reste Chine , Inde , Indonesie ... apportent ce qu il manque ... sachant que la Russie importe ce qu elle veut de l Occident mais plus cher .. intermediaire .. ce qui facilite la vie du producteur russe .


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