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A69: des centaines d'opposants rassemblés près du chantier
information fournie par AFP 04/07/2025 à 18:40

Des gendarmes surveillent une portion de A69, à proximité d'une réunion de militants opposés à la contstruction de cette autoroute devant relier Toulouse et Castres, le 4 juillet 2025 à Maurens-Scopont (Tarn) ( AFP / Matthieu RONDEL )

Des gendarmes surveillent une portion de A69, à proximité d'une réunion de militants opposés à la contstruction de cette autoroute devant relier Toulouse et Castres, le 4 juillet 2025 à Maurens-Scopont (Tarn) ( AFP / Matthieu RONDEL )

Plusieurs centaines d'opposants à l'autoroute A69 étaient réunis dans le calme vendredi en fin d'après-midi dans le Tarn, sur le site d'un château délabré tout proche du tracé, où une assemblée générale devait décider de la suite de la mobilisation, ont constaté des journalistes de l'AFP.

En voiture ou à pied, avec sacs à dos, tentes et sacs de couchage, les militants opposés à l'autoroute Castres-Toulouse arrivaient par petits groupes dans le parc du château de Scopont, une bâtisse séculaire en mauvais état, cernée de deux tours pointues, où le propriétaire leur a accordé le droit de s'installer le temps de la Turboteuf, week-end de mobilisation contre l'A69.

"Le château de Scopont nous a accueillis à partir de (jeudi) pour commencer à déployer le camp, donc il y a des bars, des chapiteaux pour faire la fête, des cantines pour continuer à s'opposer à l'autoroute", a expliqué à l'AFP Martin, un des organisateurs du week-end.

es gendarmes surveillent une portion de A69, à proximité d'une réunion de militants opposés à la contstruction de cette autoroute devant relier Toulouse et Castres, le 4 juillet 2025 à Maurens-Scopont (Tarn) ( AFP / Matthieu RONDEL )

es gendarmes surveillent une portion de A69, à proximité d'une réunion de militants opposés à la contstruction de cette autoroute devant relier Toulouse et Castres, le 4 juillet 2025 à Maurens-Scopont (Tarn) ( AFP / Matthieu RONDEL )

L'A69 "est toujours illégale, elle a été déclarée illégale par la décision du tribunal administratif du 27 février et elle sera toujours jusqu'à l'appel en novembre", a-t-il dit, évoquant la présence d'environ 300 personnes vers 16h00.

Aux abords du parc du château, des forces de l'ordre étaient déployées, notamment à quelques centaines de mètres, sur une base d'Atosca, futur concessionnaire de l'autoroute et maître d’œuvre des travaux, où sont garés une dizaine d'engins du chantier, tandis qu'un hélicoptère de la gendarmerie survolait le périmètre par intermittences.

A l'entrée du parc, des gendarmes effectuaient des contrôles de véhicules, ce qui a sporadiquement suscité des tensions avec les militants déjà présents, souvent masqués, mais sans affrontement.

Sous un grand chapiteau blanc et rouge à l'entrée du site qui arborait une banderole avec le message "Stop l'A69 et son monde", une assemblée générale discutait des prochaines étapes de la mobilisation et de l'organisation du rassemblement.

"L'objectif c'est d'arriver à un consensus sur la suite des modalités d'action pour ce week-end et pour l'avenir de cette lutte", a affirmé à l'AFP Arthur Grimon, membre des Soulèvements de la Terre.

"L'organisation n'a pas prévu de surprise, il n'y pas de manifestation, contrairement à ce que dit la préfecture avec son récit répressif qui met en avant le fait que nous serions des gens violents, venus pour casser, détruire ou taper la police", a complété le jeune homme.

Dans le programme diffusé sur Telegram, les organisateurs de l'évènement prévoient un rassemblement samedi sur le site du château à 14h00.

5 commentaires

  • 04 juillet 23:51

    Incroyable. Chantier de l'autoroute perturbé par des hurluberlus. Cela est possible seulement dans notre pays.


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