Pauline Peyraud-Magnin, contre vents et marées information fournie par So Foot 09/07/2025 à 04:12
Gardienne titulaire de l’équipe de France féminine dans une compétition majeure pour la troisième fois, Pauline Peyraud-Magnin a enfin la reconnaissance espérée durant toute sa carrière. Malgré de terribles épreuves et de nombreux moments de doutes, la portière de 33 ans a toujours cru en sa destinée. Elle a eu raison.
La scène résume à elle seule la vie de Pauline Peyraud-Magnin : le 4 avril 2019, la gardienne honore sa première titularisation dans les cages des Bleues. Un moment teinté d’émotion, censé marquer une vie. Oui mais voilà, à la 22 e minute, « PPM » se tord de douleur après un dégagement anodin. Verdict : luxation de la rotule, sortie sur civière. Parce qu’elle a l’habitude que le sort s’acharne, elle lâchera « Au moins, je n’ai pas pris de but ! » en rigolant à sa sélectionneuse Corinne Diacre, probablement décontenancée. Pauline fait partie de ces joueuses besogneuses, qui n’ont jamais rien obtenu facilement. Considérée pendant de longues années comme un plan B, la native de Lyon a toujours su se relever, malgré les vents contraires, sans jamais broncher.
Après avoir fait ses gammes comme milieu de terrain avec Caluire SC et l’US Montanay, Peyraud-Magnin débarque à l’Olympique lyonnais à 16 ans. L’apprentissage est rude, d’autant qu’elle arrive dans une formation au sommet du football français qui glane ses deux premières coupes d’Europe en 2011 et 2012. Daniel Jaccard fait la rencontre de « PPM » lorsqu’elle est promue troisième gardienne de l’effectif pro. « Elle était plutôt discrète, mais elle faisait preuve de détermination dans le travail. Ce à quoi on avait été sensible avec le staff de l’OL, c’était son profil athlétique, qui était très intéressant pour le poste de gardienne de but, mais en revanche, il y avait beaucoup de choses à développer, comme le lien au jeu, l’aspect technique ou encore la personnalité, apprendre à s’affirmer avec les formes. » …
Tous propos recueillis par LB et TM, sauf mentions.
Par Thomas Morlec, avec Léna Bernard en Suisse pour SOFOOT.com
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