Le Paris FC, un autre terrain de soft-power dans la capitale
information fournie par So Foot 27/06/2025 à 00:19

Le Paris FC, un autre terrain de soft-power dans la capitale

Le deuxième club de football de Paris, le Paris Football Club, a officiellement été racheté par la famille Arnault et Red Bull. Bahreïn revend donc ses 15% de parts acquises depuis 2020, selon les chiffres donnés par Pierre Ferracci. Mais derrière cette vente, se cache une stratégie de soft-power bien aiguisée.

Quand la famille Arnault s’allie à Red Bull pour racheter le Paris FC, ce n’est pas qu’une simple affaire de gros sous. C’est un coup de théâtre dans le football français… et un match diplomatique à part entière. Car derrière cette opération, c’est une vieille rivalité du Golfe qui s’invite sur le terrain. Si le Qatar est bien ancré à Paris depuis 2011, Bahreïn avait investi à sa manière, symbolique et prudente, au Paris FC en 2020. L’arrivée de nouveaux investisseurs sonne l’heure du projet rêvé pour Manama. « Bahreïn a vite compris la dimension que prenait le projet. Les 15% de parts qu’ils détenaient étaient symboliques, il y a eu plus de résistance de la part d’autres actionnaires », indique Pierre Ferracci, président du Paris FC.

Bâti sur des bases saines, le Paris FC s’est reposé sur Bahreïn pour se structurer lors de ces quatre dernières années. Son budget est passé de 14,5 millions avant l’arrivée des Bahreïnis à environ 25 millions en 2023-2024, selon L’Équipe et Eurosport. Le Paris FC avait tout pour connaître tôt ou tard une accélération dans son projet, et conjuguer réussite économique et géopolitique. Alors pourquoi le prince Nasser ben Hamed Al Khalifa, président du conseil de la Jeunesse et des Sports, décide de quitter le capital du club au moment où tout s’accélère ?…

Tous propos recueillis par RG

Par Rémi Guyot pour SOFOOT.com

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